L’emploi, un enjeu majeur
Mons a de nombreux défis, et l’une des premières préoccupations des Montois, particulièrement les jeunes, c'est l'emploi. Notre ville est en effet aux prises avec un gros problème d’emploi. Le taux de chômage des moins de 24 ans frôle les 40 %. Le taux de chômage global est de 18 %, soit près de 5 % de plus que la moyenne wallonne. Ainsi, près d’une personne sur cinq est demandeuse d’emploi dans notre commune. Le manque de vision des majorités successives à Mons, notamment dans leur logique du « tout au privé », n’a pas aidé la ville à se relever.
Ce que nous voulons
Un. Une ville à l’écoute de ses commerçants et ses maraîchers
- Nous luttons activement contre les cellules commerciales vides.
- Nous plaçons au centre de la concertation les commerçants, les maraîchers et les restaurateurs pour toutes les décisions qui les concernent.
- Nous mettons en place des structures en lien avec les commerçants qui leur permettraient, entre autres, un octroi automatique des aides auxquelles ils ont droit, comme l’indemnité compensatoire pour cause de travaux sur la voie publique.
- Nous mettons en place une réelle politique fiscale centrée sur les grands centres commerciaux et les grandes surfaces de bureaux plutôt que sur les petits commerces.
- Nous allons généraliser la semaine de 30 heures dans un certain nombre de services communaux avec maintien du salaire et embauches compensatoires.
- Nous mettons fin à la politique désastreuse du parking payant en centre-ville.
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Se pencher sur l’emploi à Mons, c’est aussi constater les nombreuses difficultés rencontrées par les commerçants, notamment en centre-ville. Travaux incessants, modifications des règles de circulation et de stationnement, manque d’aides,… Cette législature aura été marquée par une perte totale de confiance de nombreux commerçants envers les pouvoirs locaux ainsi que par une augmentation des cellules vides à Mons. Le centre-ville de Mons affiche un taux de 24,2 % de cellules vides, soit un commerce sur quatre. Par rapport à 2022, cela représente une hausse de 1,8 %.
Des multi-propriétaires disposent de nombreux bâtiments commerciaux à Mons dont une partie sont actuellement vides. Cette situation est insupportable. Outre une politique de tolérance zéro vis-à-vis des bâtiments inoccupés (voir le chapitre sur le logement), nous mettrons en place une politique proactive en matière de lutte contre les cellules commerciales vides passant par une réquisition forcée de ces cellules.
Et pour remplir à nouveau ces cellules et faire revivre le commerce à Mons, il faut être à l’écoute des commerçants. Or, ces derniers ont bien trop souvent été mis au pied du mur découvrant ou subissant les décisions prises par le Collège, via la presse sans qu’ils en aient été avertis. Commerçants isolés et sans communication pendant les travaux à la place Léopold près de la gare, règles de stationnement qui changent, routes qui passent en sens unique sans concertation, manque de tolérance pour les commerçants qui déchargent leurs véhicules, nous dénonçons cette situation et exigeons que les pouvoirs locaux soient à l’écoute de leurs commerçants.
Il en est de même des maraîchers qui ne se sentent pas (ou peu) écoutés. Ainsi, on modifie l’emplacement du marché de Jemappes de manière imposée. On constate également la diminution importante et progressive du nombre de chalands dans l’ensemble des marchés montois qui finissent par se réduire en peau de chagrin.
Nous veillerons, donc, à placer au centre des discussions les commerçants, les maraîchers et leurs représentants dans toutes les discussions qui les concernent directement, qu’il s’agisse de modifications en matière de stationnement ou pour des travaux.
Des multi-propriétaires disposent de nombreux bâtiments commerciaux à Mons dont une partie sont actuellement vides. Cette situation est insupportable. Outre une politique de tolérance zéro vis-à-vis des bâtiments inoccupés (voir le chapitre sur le logement), nous mettrons en place une politique proactive en matière de lutte contre les cellules commerciales vides passant par une réquisition forcée de ces cellules.
Et pour remplir à nouveau ces cellules et faire revivre le commerce à Mons, il faut être à l’écoute des commerçants. Or, ces derniers ont bien trop souvent été mis au pied du mur découvrant ou subissant les décisions prises par le Collège, via la presse sans qu’ils en aient été avertis. Commerçants isolés et sans communication pendant les travaux à la place Léopold près de la gare, règles de stationnement qui changent, routes qui passent en sens unique sans concertation, manque de tolérance pour les commerçants qui déchargent leurs véhicules, nous dénonçons cette situation et exigeons que les pouvoirs locaux soient à l’écoute de leurs commerçants.
Il en est de même des maraîchers qui ne se sentent pas (ou peu) écoutés. Ainsi, on modifie l’emplacement du marché de Jemappes de manière imposée. On constate également la diminution importante et progressive du nombre de chalands dans l’ensemble des marchés montois qui finissent par se réduire en peau de chagrin.
Nous veillerons, donc, à placer au centre des discussions les commerçants, les maraîchers et leurs représentants dans toutes les discussions qui les concernent directement, qu’il s’agisse de modifications en matière de stationnement ou pour des travaux.
Deux. Une ville qui aide les demandeurs d’emploi et lutte contre les discriminations
- La ville organisera des contrôles pour détecter les discriminations à l’emploi sur base de l'âge, de la religion, du sexe ou de l'origine.
- La ville ouvrira un service d'aide au sein d’une maison de l'emploi. Ce service pourra aussi bien aider les demandeurs d'emploi dans leurs recherches que des jeunes pour des stages,… Ce service pourra aussi soutenir toutes les personnes menacées de sanctions.
- Dans les maisons de quartier, des demandeurs d'emploi pourront chercher un emploi. Un écrivain public pourra aussi aider à la rédaction de CV et autres documents.
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Les partis traditionnels ont pris l’habitude de rejeter l’entière responsabilité du chômage sur les chômeurs, alors qu’il n’y a tout simplement pas suffisamment de travail. C’est pour cela que les différents gouvernements ont durci les conditions d’accès et mis en place à la fois les exclusions et la chasse contre les chômeurs.
Nous pensons qu’il faut combattre le chômage, pas les chômeurs. Nous voulons lutter pour changer fondamentalement ces politiques aux niveau fédéral et régional, investir dans les services publics à tous les niveaux (y compris communal, voir points précédents), mais nous voulons aussi que la ville prenne des initiatives pour aider et accompagner réellement les demandeurs d’emplois. Nous mettrons sur pied une maison de l’emploi à cet effet. Dans les maisons de quartier aussi, nous voulons permettre aux demandeurs d'emploi de chercher un emploi, et de se faire assister par un écrivain public pour la rédaction de CV et autres documents.
Les discriminations sont également un frein important à l’emploi pour des parties parfois importantes de la population qui se voient traitées différemment en fonction de leur genre, de leur origine, de leur orientation sexuelle, philosophique ou politique. La Ville doit également jouer un rôle moteur dans la lutte contre celles-ci, en donnant aussi un rôle d’exemplarité à ses propres services. Nous sommes également favorables à la réalisation de tests de discrimination.
Nous pensons qu’il faut combattre le chômage, pas les chômeurs. Nous voulons lutter pour changer fondamentalement ces politiques aux niveau fédéral et régional, investir dans les services publics à tous les niveaux (y compris communal, voir points précédents), mais nous voulons aussi que la ville prenne des initiatives pour aider et accompagner réellement les demandeurs d’emplois. Nous mettrons sur pied une maison de l’emploi à cet effet. Dans les maisons de quartier aussi, nous voulons permettre aux demandeurs d'emploi de chercher un emploi, et de se faire assister par un écrivain public pour la rédaction de CV et autres documents.
Les discriminations sont également un frein important à l’emploi pour des parties parfois importantes de la population qui se voient traitées différemment en fonction de leur genre, de leur origine, de leur orientation sexuelle, philosophique ou politique. La Ville doit également jouer un rôle moteur dans la lutte contre celles-ci, en donnant aussi un rôle d’exemplarité à ses propres services. Nous sommes également favorables à la réalisation de tests de discrimination.
Trois. Réduction collective du temps de travail avec maintien du salaire.
- Nous voulons tester la semaine de 30 heures pour les travailleuses et les travailleurs dans un certain nombre de services communaux. Nous visons ici les services où la pression du travail et l’absentéisme pour maladie sont élevés
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Entre 2014 et 2016, la ville portuaire suédoise de Göteborg a lancé une expérimentation novatrice, dans une de ses maisons de repos communales. Le personnel soignant y a travaillé avec un nouveau temps plein : 30 heures par semaine. Le résultat de cette expérience ? Des personnes âgées très satisfaites de la meilleure qualité du service. Et des travailleurs satisfaits eux aussi. Leur santé était meilleure, leur qualité de vie aussi et ils éprouvaient plus de joie de travailler. Aussi y avait-il nettement moins d’absentéisme pour maladie qu’avec une semaine de travail plus longue. Le travail était non seulement plus sain, mais aussi plus agréable.
Pour bien des travailleurs en Belgique aussi, la semaine de 30 heures constituerait un énorme soulagement. Les pouvoirs publics peuvent commencer par donner l’exemple.
Cette semaine de 30H, avec maintien du salaire et des embauches compensatoires, a un coût bien sûr. Les pouvoirs publics peuvent toutefois regagner une part considérable de cette dépense du fait qu’elles doivent verser moins d’indemnités de maladie et de chômage.
La réduction du temps de travail est la réponse moderne aux développements technologiques. Les services communaux eux aussi se mettront en phase avec le 21e siècle. Travailler moins sur une semaine offre des possibilités de répartir le travail en cas de diminution de l’emploi due à la digitalisation et aux innovations technologiques.
Nous voulons tester cette semaine de 30H pour toutes les travailleuses et tous les travailleurs dans un certain nombre de services communaux. Nous visons ici les services où la pression du travail et l’absentéisme pour maladie sont élevés (tels que les services de nettoyage, la voirie,…). Nous voulons y tenter une expérience sociale, productive et égalitaire avec un nouveau temps plein, plus court.
Notre intention est de nous appuyer sur ce type d’expérience pilote, comme l’a fait la ville de Göteborg entre 2014 et 2016, pour continuer le combat pour la généralisation de la semaine des 30H.
Pour bien des travailleurs en Belgique aussi, la semaine de 30 heures constituerait un énorme soulagement. Les pouvoirs publics peuvent commencer par donner l’exemple.
Cette semaine de 30H, avec maintien du salaire et des embauches compensatoires, a un coût bien sûr. Les pouvoirs publics peuvent toutefois regagner une part considérable de cette dépense du fait qu’elles doivent verser moins d’indemnités de maladie et de chômage.
La réduction du temps de travail est la réponse moderne aux développements technologiques. Les services communaux eux aussi se mettront en phase avec le 21e siècle. Travailler moins sur une semaine offre des possibilités de répartir le travail en cas de diminution de l’emploi due à la digitalisation et aux innovations technologiques.
Nous voulons tester cette semaine de 30H pour toutes les travailleuses et tous les travailleurs dans un certain nombre de services communaux. Nous visons ici les services où la pression du travail et l’absentéisme pour maladie sont élevés (tels que les services de nettoyage, la voirie,…). Nous voulons y tenter une expérience sociale, productive et égalitaire avec un nouveau temps plein, plus court.
Notre intention est de nous appuyer sur ce type d’expérience pilote, comme l’a fait la ville de Göteborg entre 2014 et 2016, pour continuer le combat pour la généralisation de la semaine des 30H.
Quatre. Tolérance zéro pour le dumping social
- Nous n’accepterons aucune forme de dumping social. Que ce soit de manière directe ou de manière indirecte via une pyramide de sous-traitants. Nous étendrons la charte anti-dumping social à l’ensemble des chantiers qui ont lieu sur notre territoire.
- Nous introduirons des marchés publics protégés pour que des entreprises d'économie sociale puissent effectuer des travaux dans la ville.
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En 2014 et 2015 , sur les chantiers de la gare de Mons et d’Ikea, des soupçons de dumping social ont été dénoncés par les syndicats. Autrement dit, il s’agit de travailleurs mis en concurrence afin de brader leurs salaires et leurs conditions de travail (nombre d'heures de travail indécent, statuts difficilement vérifiables, mise en danger en termes de santé et de sécurité,...).
Suite à cela, la ville de Mons a adopté une charte contre le dumping social dans les marchés publics. L’objectif étant de favoriser les travailleurs qui cotisent pour la sécurité sociale belge ainsi que d’assurer de bonnes conditions de travail aux travailleurs venus de l’étranger.
C’est un premier pas car le secteur des travaux est un des secteurs les plus sensibles à la fraude sociale et des règles doivent absolument être respectées comme le respect du paiement du salaire minimum, des conventions collectives de travail, du temps de travail, des conditions de logement, mais aussi, l’usage de la langue française sur le chantier ou encore la maîtrise et la surveillance des sous-traitants.
Cela passe bien entendu par une intensification des contrôles des inspecteurs sociaux. En effet, dans 70 à 80 % des chantiers contrôlés, l’inspection sociale constate des infractions.
C’est pourquoi nous voulons notamment que les organisations syndicales soient entendues, que la Ville prenne des mesures contraignantes contre le dumping social pour tout chantier sur son territoire, qu’elle veille à étendre la charte de lutte contre le dumping social à l’ensemble des travaux entrepris sur son territoire et que les missions de contrôle de la police administrative soient amplifiées pour fournir des informations essentielles à l’inspection du travail.
Suite à cela, la ville de Mons a adopté une charte contre le dumping social dans les marchés publics. L’objectif étant de favoriser les travailleurs qui cotisent pour la sécurité sociale belge ainsi que d’assurer de bonnes conditions de travail aux travailleurs venus de l’étranger.
C’est un premier pas car le secteur des travaux est un des secteurs les plus sensibles à la fraude sociale et des règles doivent absolument être respectées comme le respect du paiement du salaire minimum, des conventions collectives de travail, du temps de travail, des conditions de logement, mais aussi, l’usage de la langue française sur le chantier ou encore la maîtrise et la surveillance des sous-traitants.
Cela passe bien entendu par une intensification des contrôles des inspecteurs sociaux. En effet, dans 70 à 80 % des chantiers contrôlés, l’inspection sociale constate des infractions.
C’est pourquoi nous voulons notamment que les organisations syndicales soient entendues, que la Ville prenne des mesures contraignantes contre le dumping social pour tout chantier sur son territoire, qu’elle veille à étendre la charte de lutte contre le dumping social à l’ensemble des travaux entrepris sur son territoire et que les missions de contrôle de la police administrative soient amplifiées pour fournir des informations essentielles à l’inspection du travail.