Une ville en bonne santé
Être en bonne santé dépend en grande partie des conditions de vie et du travail. La Ville, étant le niveau de pouvoir le plus proche du citoyen, a une influence importante sur la santé de nos citoyens. Les soins de santé de proximité apportés aux citoyens sont primordiaux. Nous stimulons la création de maisons médicales, investissons dans des hôpitaux accessibles ainsi qu’aux soins dédiés à la santé mentale.
Ce que nous voulons
Un. Sans argent chez le médecin généraliste, dans chaque quartier de la ville
- Nous voulons investir davantage pour le développement des maisons médicales au forfait. Ce sont des centres de santé pluridisciplinaires où on peut aller chez son médecin traitant sans argent, comme à Médecine pour le Peuple.
Plus d'informations
Le modèle des maisons médicales où on peut consulter son médecin traitant sans argent doit être développé davantage. A Mons seulement deux centres existent (Mons et Jemappes) et donc nous sommes encore très loin d'une couverture totale du territoire. C’est notre ambition que pour 2030, 10 % des Montois soient inscrits dans une maison médicale de ce genre. Les priorités seront les communes de Cuesmes, Ghlin et Havré.
Ces centres sont des centres multidisciplinaires où le patient peut trouver une équipe pluridisciplinaire qui offre des soins de première ligne. Des activités de prévention et de promotion à la santé y sont aussi développées. La ville doit soutenir activement la création de ses centres.
Mons est aujourd'hui une commune en pénurie de médecins généralistes avec seulement 1 médecin généraliste pour 1320 habitants. Plus de la moitié des médecins actifs ont plus de 50 ans. Nous voulons une politique active de recrutement des médecins traitants à Mons et ceci en soutenant activement le travail de l’Association des médecins généralistes de Mons.
La récente victoire des étudiants et du PTB pour la création d’un master en médecine à Mons est un pas important pour redresser la barre.
Ces centres sont des centres multidisciplinaires où le patient peut trouver une équipe pluridisciplinaire qui offre des soins de première ligne. Des activités de prévention et de promotion à la santé y sont aussi développées. La ville doit soutenir activement la création de ses centres.
Mons est aujourd'hui une commune en pénurie de médecins généralistes avec seulement 1 médecin généraliste pour 1320 habitants. Plus de la moitié des médecins actifs ont plus de 50 ans. Nous voulons une politique active de recrutement des médecins traitants à Mons et ceci en soutenant activement le travail de l’Association des médecins généralistes de Mons.
La récente victoire des étudiants et du PTB pour la création d’un master en médecine à Mons est un pas important pour redresser la barre.
Deux. Des hôpitaux et spécialistes accessibles et de bonne qualité
- Nous voulons un contrôle strict sur l'accessibilité aux soins spécialisés dans notre région. Nous faisons de la lutte contre une médecine à deux vitesses une priorité.
- Pour tous les médecins de Gabrielle Passelecq (ancien CHUPMB), nous annulons les suppléments d’honoraires qui augmentent la facture des patients. Nous demandons le respect des tarifs de la convention mutualiste dans les hôpitaux du réseau public.
- Nous dédions les montants budgétaires en premier lieu au personnel soignant auprès du malade. Nous limitons les salaires des directions.
Plus d'informations
Il n'est pas normal qu'on reçoive un traitement différent selon la taille du portefeuille. C’est pourquoi nous nous opposons aux pratiques qui consistent à refuser de soigner des patients en cas de dettes. Nous dénoncerions ces pratiques si elles venaient à arriver dans les hôpitaux montois.
L’ancien CHUPMB (Gabrielle Passelecq) est une intercommunale, nous voulons dès lors y interdire les suppléments d'honoraires et nous voulons que l'ensemble des médecins dans les hôpitaux publics respectent les tarifs de la mutuelle (la convention médico-mutualiste);
Nous voulons investir dans le personnel auprès du malade et limiter les salaires de la direction.
L’ancien CHUPMB (Gabrielle Passelecq) est une intercommunale, nous voulons dès lors y interdire les suppléments d'honoraires et nous voulons que l'ensemble des médecins dans les hôpitaux publics respectent les tarifs de la mutuelle (la convention médico-mutualiste);
Nous voulons investir dans le personnel auprès du malade et limiter les salaires de la direction.
Trois. Priorité à la santé mentale
- Nous voulons la création d'un centre de santé mentale où enfants et adultes peuvent bénéficier d'une aide psychologique de première ligne.
- Ce centre offre également de l'aide pour l’arrêt du tabac et de l'alcool.
Plus d'informations
La santé est définie comme un bien-être physique et psychique. En Wallonie 30 % des hommes et 38 % des femmes déclarent un mal être psychologique. Nous ne résoudrons pas cela à coup d'antidépresseurs, une aide psychologique financièrement abordable est indispensable. Actuellement nous ne disposons que de trois centres de santé mentale. Nous voulons élargir cette offre à l'ensemble des villages. Dans ses centres nous voulons rendre l'accès à une aide psychologique possible pour adultes et enfants et le patient paie en fonction de ses revenus. Dans ses centres nous voulons aussi offrir une aide à l’arrêt du tabac et à la consommation d'alcool.
Quatre. Un plan dentaire pour Mons
- Nous établissons un plan pour que chaque enfant montois bénéficie de soins dentaires préventifs corrects. Nous collaborons pour ce plan avec les antennes de l'ONE et les services PSE des écoles.
- Pour les adultes, nous stimulons les services de dentisterie sociale en collaboration avec les maisons médicales. Nous organisons aussi des journées d'accès gratuit aux contrôles préventifs pour adultes.
- Nous voulons aussi offrir des soins dentaires aux plus précaires en offrant ce service au Relais Social Urbain de Mons - Borinage.
Plus d'informations
Une visite annuelle chez le dentiste pour un contrôle dentaire est plus que souhaitable. Nous collaborons avec les services de l'ONE et les services de santé à l'école pour que chaque enfant soit vu au moins une fois par an par le dentiste. Actuellement, aucune maison médicale ne propose un service dentisterie à Mons. Nous voulons créer les pratiques de dentisterie sociale.
Nous organisons avec le CHUPMB des journées d'accès gratuit aux contrôles préventifs pour adultes. Nous voulons aussi offrir des soins dentaires aux plus précaires en offrant ce service au Relais Social de Mons.
Nous organisons avec le CHUPMB des journées d'accès gratuit aux contrôles préventifs pour adultes. Nous voulons aussi offrir des soins dentaires aux plus précaires en offrant ce service au Relais Social de Mons.
Cinq. Personne ne sera oublié
- Nous donnons plus de moyens pour le fonctionnement pérenne du Relais Santé.
- Nous voulons ouvrir d'autres antennes du Relais Santé.
- L'aide médicale urgente pour les personnes sans papiers devrait être plus souple à obtenir.
Plus d'informations
Le Relais Santé à Mons offre des soins de première ligne à des personnes vivant en grande précarité. Le financement du Relais Santé est instable, nous donnons plus de moyens pour un fonctionnement pérenne . Actuellement seule une antenne existe au centre ville, nous voulons ouvrir d'autres antennes.
Les personnes en séjour illégal ont droit à la santé via l'aide médicale urgente, mais cette aide est difficile à obtenir. Nous voulons que cette aide soit octroyée de manière plus souple.
Les personnes en séjour illégal ont droit à la santé via l'aide médicale urgente, mais cette aide est difficile à obtenir. Nous voulons que cette aide soit octroyée de manière plus souple.
Six. Mieux vaut prévenir que guérir
- Nous créons un centre de prévention qui sera chargé de mener les campagnes de prévention, les campagnes de vaccination, de faire le monitoring d’un quartier, et de répondre aux questions des citoyens en matière de santé.
- Nous voulons un accès à la nourriture saine pour chacun (voir notamment les chapitres sur la pauvreté et l’enseignement).
- Nous menons des campagnes de prévention de la consommation du tabac et de l'alcool.
- Nous encourageons les initiatives sportives et l'accès au sport dans la ville (chapitre sport).
Plus d'informations
Actuellement, la prévention ne reçoit que 2 % du budget total de la santé, alors que les experts recommandent au moins 5 %. Investir dans la prévention est rentable : chaque euro dépensé rapporte quatre euros à la société. Malgré une expertise solide et des campagnes de qualité, le manque de personnel sur le terrain entrave la mise en œuvre des projets de santé préventive. Nous voulons créer des maisons de prévention locales, avec des soignants bien informés et bien ancrés dans leur quartier. Ils mènent des campagnes de prévention comme sur l’alimentation ou encore le tabac. Nous sommes bombardés de publicités pour des produits mauvais pour la santé. Nous voulons investir dans des campagnes ambitieuses pour inverser la tendance. Les centres de santé sont aussi un lieu de prise en main de la lutte contre les épidémies, des campagnes de vaccination et pour répondre aux questions des riverains sur les différents aspects de la santé.
Les centres de prévention travaillent en collaboration avec les organismes de prévention locaux, par exemple les centres PMS, les services de l’ONE, la médecine du travail et les mutualités.
Les centres de prévention travaillent en collaboration avec les organismes de prévention locaux, par exemple les centres PMS, les services de l’ONE, la médecine du travail et les mutualités.