Une ville sûre
Habiter dans un endroit sûr, pouvoir jouer dehors, pouvoir en toute sécurité rentrer chez soi le soir, faire ses courses ou tailler une bavette avec ses voisins : c’est un droit fondamental, à l’instar du droit à la santé ou à l’enseignement. La sécurité n’est pas un thème de droite. Au contraire, le droit à l’intégrité physique est un droit essentiel pour la gauche conséquente. Celui qui veut contrer la violence et la criminalité, doit punir cette criminalité de manière effective et, en même temps, mettre en place une politique de prévention.
Ce que nous voulons
Un. Des bureaux de police de quartier facilement accessibles et davantage d’agents de quartier
- Nous sommes partisans de bureaux de police de quartier facilement accessibles, également ouverts la nuit.
- Nous investissons dans les agents de quartier, afin qu’ils aient les moyens de faire un travail de terrain dans les quartiers de la commune.
- Nous organisons la participation au niveau des quartiers, pour les habitants et les associations, afin de définir les priorités en matière de prévention et de sécurité.
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On compte actuellement quatre commissariats sur le territoire de Mons : le commissariat central, et trois commissariats de proximité (quartier de la gare, Havré et Jemappes). Toutefois, seul le commissariat central est ouvert 24h sur 24. Les autres ne sont ouverts que de 8 à 17h. Un bureau de police mobile supplémentaire a été mis sur pied en 2023 pour aller à la rencontre des habitants des différentes entités de la commune. Une initiative positive, mais à l’heure où nous écrivons ces lignes, le site de la zone de police ne mentionne aucune date de tournée mobile ou de rencontre citoyenne à venir.
Par ailleurs, les bureaux de proximité manquent d’effectifs, comme l’a révélé un incident en avril 2024 : le commissariat de Havré a dû fermer ses portes temporairement parce que les cinq agents étaient en arrêt maladie simultanément. La cause n’était pas un virus, mais bien le surmenage. Un policier avait alors témoigné :
« Nous sommes de plus en plus poussés sur le terrain, sollicités notamment pour des missions de maintien de l’ordre. La ville de Mons bouge, c’est bien, mais ça demande de plus en plus d’hommes. Il y a également d’autres opérations. Et nous devons aussi assurer de plus en plus d’événements hors de la zone : les matches de foot à Charleroi, les sommets européens à Bruxelles, des actions en collaborations avec d’autres zones… C’est non-stop. [...] Au niveau des services de proximité, les policiers ont beaucoup moins de temps pour réaliser leurs missions de base. Ils sont beaucoup moins dans les quartiers pour récolter des informations. »
Nous voulons l'ouverture et la réouverture de commissariats décentralisés, plus proche des réalités concrètes des quartiers et, en partenariat avec les secteurs associatifs, préventifs et éducatifs, développer une politique policière orientée vers la prévention. En priorité dans les zones où les problèmes d’insécurité sont les plus importants, notamment à Cuesmes et Jemappes. Une présence pérenne et un travail de prévention nous semblent plus efficaces que des opérations limitées dans le temps et dans des quartiers délimités. Des agents de quartier joignables, en nombre suffisant et proches des gens, c’est crucial pour lutter contre les nuisances et la criminalité. Le policier de quartier connaît son voisinage immédiat et les problèmes du quartier, il peut ainsi travailler de façon préventive, remarquer rapidement les problèmes et y faire face avant qu’ils ne se muent en comportement criminel.
Et inversement, si la population connaît les agents, il y a plus de contrôle sur les agents. Nous voulons que le plan communal de sécurité soit discuté dans des assemblées de quartier où le chef de corps et le bourgmestre viendront présenter leurs priorités. Nous voulons que la voix des habitants, les associations et les personnes intéressées soit entendue dans la définition des priorités pour la prévention et la sécurité dans leur quartier, c'est pourquoi nous renforcerons la prévention en partenariat avec le citoyen en lui donnant l'occasion de s'impliquer dans des forums réunissant le politique local, les experts de terrains et les citoyens.
Par ailleurs, les bureaux de proximité manquent d’effectifs, comme l’a révélé un incident en avril 2024 : le commissariat de Havré a dû fermer ses portes temporairement parce que les cinq agents étaient en arrêt maladie simultanément. La cause n’était pas un virus, mais bien le surmenage. Un policier avait alors témoigné :
« Nous sommes de plus en plus poussés sur le terrain, sollicités notamment pour des missions de maintien de l’ordre. La ville de Mons bouge, c’est bien, mais ça demande de plus en plus d’hommes. Il y a également d’autres opérations. Et nous devons aussi assurer de plus en plus d’événements hors de la zone : les matches de foot à Charleroi, les sommets européens à Bruxelles, des actions en collaborations avec d’autres zones… C’est non-stop. [...] Au niveau des services de proximité, les policiers ont beaucoup moins de temps pour réaliser leurs missions de base. Ils sont beaucoup moins dans les quartiers pour récolter des informations. »
Nous voulons l'ouverture et la réouverture de commissariats décentralisés, plus proche des réalités concrètes des quartiers et, en partenariat avec les secteurs associatifs, préventifs et éducatifs, développer une politique policière orientée vers la prévention. En priorité dans les zones où les problèmes d’insécurité sont les plus importants, notamment à Cuesmes et Jemappes. Une présence pérenne et un travail de prévention nous semblent plus efficaces que des opérations limitées dans le temps et dans des quartiers délimités. Des agents de quartier joignables, en nombre suffisant et proches des gens, c’est crucial pour lutter contre les nuisances et la criminalité. Le policier de quartier connaît son voisinage immédiat et les problèmes du quartier, il peut ainsi travailler de façon préventive, remarquer rapidement les problèmes et y faire face avant qu’ils ne se muent en comportement criminel.
Et inversement, si la population connaît les agents, il y a plus de contrôle sur les agents. Nous voulons que le plan communal de sécurité soit discuté dans des assemblées de quartier où le chef de corps et le bourgmestre viendront présenter leurs priorités. Nous voulons que la voix des habitants, les associations et les personnes intéressées soit entendue dans la définition des priorités pour la prévention et la sécurité dans leur quartier, c'est pourquoi nous renforcerons la prévention en partenariat avec le citoyen en lui donnant l'occasion de s'impliquer dans des forums réunissant le politique local, les experts de terrains et les citoyens.
Deux. Combattre efficacement la délinquance
- Tolérance zéro contre le crime organisé. Nous donnons la priorité à la lutte contre les mafias, les barons du trafic de stupéfiants et d’êtres humains ainsi qu’à la grande escroquerie et à la fraude.
- Nous sanctionnons effectivement aussi la violence physique et la criminalité physique. Sanctionner joue un rôle dissuasif. Cela ne signifie pas qu’il faille sanctionner sévèrement à tort et à travers. Mais cela signifie toutefois qu’il convient de sanctionner effectivement.
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Si on veut mettre des limites à la violence et à la criminalité, cette dernière doit être efficacement sanctionnée et, en même temps, il faut s’engager dans la prévention. Qu’on le veuille ou non, plus les contradictions sont grandes dans la société, plus grande aussi est la criminalité. Dans les sociétés plus égalitaires, il y a moins de violence et moins de délinquance.
La chasse au profit va de pair avec la violence brutale. Il y a la violence économique et la fraude fiscale. Il y a la criminalité en col blanc qui reste impunie. Il y a la violence de la guerre dans la chasse au pétrole et autres matières premières, ou pour faire main basse sur des régions géostratégiques. Il y a le terrorisme. Il y a les agressions armées et les prises d’otage. La violence des trafiquants d’êtres humains, des grands cartels de la drogue, des trafiquants de diamants du sang, des fraudeurs et des criminels économiques, des proxénètes et autres escrocs, des car-jackers et des home-jackers et des bandits organisés.
Il est clair déjà que la priorité doit aller à la lutte contre la grande criminalité organisée : la mafia, les barons du trafic de stupéfiants et d’êtres humains, la grande escroquerie et la fraude. Ce sont ces barons de la criminalité qui partout recrutent des lieutenants dans les quartiers, souvent auprès des exclus et des groupes de population faibles.
À Mons, les brigades PUMAS ont fait un travail important contre les trafics en tous genres qui s’étaient multipliés dans le quartier de la gare : saisies de grandes quantités de stupéfiants, d’armes, arrestations judiciaires, … Et selon des habitants du quartier, la vie y est devenue plus agréable. Toutefois, si de nombreux petits trafiquants ont été arrêtés dans ce quartier, on sait que tant que les « gros bonnets » poursuivent leurs activités, celles-ci se déplacent simplement, et se font plus discrètes.
Il est clair aussi que la violence physique et la criminalité physique doivent être efficacement sanctionnées. La sanction a un rôle dissuasif. Cela ne signifie pas qu’il faille sanctionner sévèrement à tort et à travers. Mais cela signifie toutefois qu’il convient effectivement de sanctionner. Les auteurs d’actes de violence physiques ou sexuels graves doivent être directement arrêté et mis en prison. Pas plus qu’il ne se peut que des trafiquants d’êtres humains, des importants barons de la drogue ou des criminels économiques et des fraudeurs du monde des banques ou de l’industrie continuent à pouvoir agir librement. Il doit être mis un terme à l’impunité dont jouissent ces organisateurs de la criminalité.
La chasse au profit va de pair avec la violence brutale. Il y a la violence économique et la fraude fiscale. Il y a la criminalité en col blanc qui reste impunie. Il y a la violence de la guerre dans la chasse au pétrole et autres matières premières, ou pour faire main basse sur des régions géostratégiques. Il y a le terrorisme. Il y a les agressions armées et les prises d’otage. La violence des trafiquants d’êtres humains, des grands cartels de la drogue, des trafiquants de diamants du sang, des fraudeurs et des criminels économiques, des proxénètes et autres escrocs, des car-jackers et des home-jackers et des bandits organisés.
Il est clair déjà que la priorité doit aller à la lutte contre la grande criminalité organisée : la mafia, les barons du trafic de stupéfiants et d’êtres humains, la grande escroquerie et la fraude. Ce sont ces barons de la criminalité qui partout recrutent des lieutenants dans les quartiers, souvent auprès des exclus et des groupes de population faibles.
À Mons, les brigades PUMAS ont fait un travail important contre les trafics en tous genres qui s’étaient multipliés dans le quartier de la gare : saisies de grandes quantités de stupéfiants, d’armes, arrestations judiciaires, … Et selon des habitants du quartier, la vie y est devenue plus agréable. Toutefois, si de nombreux petits trafiquants ont été arrêtés dans ce quartier, on sait que tant que les « gros bonnets » poursuivent leurs activités, celles-ci se déplacent simplement, et se font plus discrètes.
Il est clair aussi que la violence physique et la criminalité physique doivent être efficacement sanctionnées. La sanction a un rôle dissuasif. Cela ne signifie pas qu’il faille sanctionner sévèrement à tort et à travers. Mais cela signifie toutefois qu’il convient effectivement de sanctionner. Les auteurs d’actes de violence physiques ou sexuels graves doivent être directement arrêté et mis en prison. Pas plus qu’il ne se peut que des trafiquants d’êtres humains, des importants barons de la drogue ou des criminels économiques et des fraudeurs du monde des banques ou de l’industrie continuent à pouvoir agir librement. Il doit être mis un terme à l’impunité dont jouissent ces organisateurs de la criminalité.
Trois. Mieux vaut prévenir que guérir
- Nous améliorons la qualité de vie dans les quartiers, nous assurons davantage d’aide, de prévention et de contrôle social par des travailleurs sociaux et des éducateurs de rue dans les quartiers.
- Nous prévoyons la présence d'accompagnateurs dans les transports en commun.
- Nous misons sur le dialogue, la médiation et la communication en lieu et place des amendes administratives SAC. En cas de vrais problèmes, nous faisons intervenir la justice.
- Nous sommes à l’écoute des citoyens et proactifs quand ceux-ci dénoncent des problèmes de sécurité liés à des infrastructures (tunnels, axes routiers, éclairage), pour résoudre rapidement le problème en concertation avec la population.
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La sécurité n’est pas exclusivement une compétence policière. Bien des gens s’engagent à titre professionnel ou bénévole en faveur d’une société en sécurité : concierges, travailleurs de quartiers, éducateurs de rue gardiens publics, accompagnateurs dans les transports en commun, relais de quartier… Dans nombre de quartiers, ces personnes de confiance sont souvent les seules à qui l’on peut s’adresser. Ce rôle doit exister dans chaque quartier, pas uniquement dans l’intra-muros montois, et il mérite d’être revalorisé. Mais les autorités communales n'investissent pas du tout assez là-dedans, elles dévalorisent le travail de rue.
Nous voulons plus d’animateurs de rue pour la jeunesse. Ce sont des éducateurs qui ont des contacts avec les riverains et les habitants. Ils peuvent travailler de façon préventive en concertation avec l’école, remédier à la tendance à l’école buissonnière, signaler les problèmes de logement, etc. Naturellement, il y a un lien entre la qualité de la vie d’un quartier et le sentiment de sécurité. Bâtiments non occupés, délabrement, pollution et insalubrité, manque d’espaces publics et de verdure accroissent l’insécurité. Si l’on veut rendre plus sûrs les quartiers de la ville, il faut par conséquent investir aussi dans le concept du quartier intégré. Car prévenir vaut beaucoup mieux que guérir.
Nous misons sur le dialogue et la communication plutôt que sur les sanctions administratives communales (SAC). Avec les amendes SAC, les autorités locales sont à la fois juge et partie. Avec en plus l'effet pervers qu'elles permettent de renflouer les caisses de la commune (en prenant dans les poches des habitants). La ville de Mons recourt de plus en plus à ces amendes : de 1.191 en 2015, on est passé à 6.143 en 2018. Si l’on veut contester une SAC, on doit se rendre soi-même au tribunal de police et en assumer les frais. Même les plus hauts magistrats du parquet estiment que la loi sur les SAC est une atteinte à la séparation des pouvoirs et ils estiment que son application aux jeunes est plus qu’inquiétante. Les SAC sont également antisociales. Contrairement aux gens des quartiers populaires, ceux des milieux riches ne doivent souvent pas craindre une SAC : ils ont par exemple plus de place pour garder leurs poubelles, vivent moins dans l'espace public, ont moins de contrôle dans leurs quartiers et, enfin, ont les moyens de la contester et éventuellement de la payer, car cela représente un montant beaucoup moins important par rapport à leurs revenus.
Distribuer des amendes ne résout pas les problèmes dans les quartiers. On veut faire marcher tout le monde au pas, non pas en résolvant les problèmes, mais en sanctionnant. Jamais d’amendes, alors ? Si, quand même. Si d’autres moyens ne débouchent sur rien, une amende peut suivre. Mais alors, une amende émanant d’un tribunal qui respecte le droit de la défense, et non d’une commune qui est à la fois juge et partie.
Enfin, lorsque des citoyens dénoncent un problème d’infrastructure qui engendre de l’insécurité, la ville doit se montrer réactive. Ainsi, quand des étudiantes avertissent les autorités que des tunnels piétons du centre-ville, en particulier celui qui est situé à proximité du campus de la Plaine de Nimy, pose problème, la commune doit intervenir, soit pour réaliser rapidement un diagnostic et des travaux, soit pour alerter le niveau de pouvoir compétent. Il en va de même quand des habitants à Havré alertent sur la dangerosité d’un axe routier. La prévention de l’insécurité passe également par des infrastructures adaptées.
Nous voulons plus d’animateurs de rue pour la jeunesse. Ce sont des éducateurs qui ont des contacts avec les riverains et les habitants. Ils peuvent travailler de façon préventive en concertation avec l’école, remédier à la tendance à l’école buissonnière, signaler les problèmes de logement, etc. Naturellement, il y a un lien entre la qualité de la vie d’un quartier et le sentiment de sécurité. Bâtiments non occupés, délabrement, pollution et insalubrité, manque d’espaces publics et de verdure accroissent l’insécurité. Si l’on veut rendre plus sûrs les quartiers de la ville, il faut par conséquent investir aussi dans le concept du quartier intégré. Car prévenir vaut beaucoup mieux que guérir.
Nous misons sur le dialogue et la communication plutôt que sur les sanctions administratives communales (SAC). Avec les amendes SAC, les autorités locales sont à la fois juge et partie. Avec en plus l'effet pervers qu'elles permettent de renflouer les caisses de la commune (en prenant dans les poches des habitants). La ville de Mons recourt de plus en plus à ces amendes : de 1.191 en 2015, on est passé à 6.143 en 2018. Si l’on veut contester une SAC, on doit se rendre soi-même au tribunal de police et en assumer les frais. Même les plus hauts magistrats du parquet estiment que la loi sur les SAC est une atteinte à la séparation des pouvoirs et ils estiment que son application aux jeunes est plus qu’inquiétante. Les SAC sont également antisociales. Contrairement aux gens des quartiers populaires, ceux des milieux riches ne doivent souvent pas craindre une SAC : ils ont par exemple plus de place pour garder leurs poubelles, vivent moins dans l'espace public, ont moins de contrôle dans leurs quartiers et, enfin, ont les moyens de la contester et éventuellement de la payer, car cela représente un montant beaucoup moins important par rapport à leurs revenus.
Distribuer des amendes ne résout pas les problèmes dans les quartiers. On veut faire marcher tout le monde au pas, non pas en résolvant les problèmes, mais en sanctionnant. Jamais d’amendes, alors ? Si, quand même. Si d’autres moyens ne débouchent sur rien, une amende peut suivre. Mais alors, une amende émanant d’un tribunal qui respecte le droit de la défense, et non d’une commune qui est à la fois juge et partie.
Enfin, lorsque des citoyens dénoncent un problème d’infrastructure qui engendre de l’insécurité, la ville doit se montrer réactive. Ainsi, quand des étudiantes avertissent les autorités que des tunnels piétons du centre-ville, en particulier celui qui est situé à proximité du campus de la Plaine de Nimy, pose problème, la commune doit intervenir, soit pour réaliser rapidement un diagnostic et des travaux, soit pour alerter le niveau de pouvoir compétent. Il en va de même quand des habitants à Havré alertent sur la dangerosité d’un axe routier. La prévention de l’insécurité passe également par des infrastructures adaptées.
Quatre. La victime occupe une place centrale, et une attention spécifique aux victimes de violences sexuelles et intrafamiliales
- En cas de petite criminalité de rue, nous sommes surtout partisans de sanctions centrées sur la réparation, de sorte que les auteurs puissent se rendre compte de ce qu’ils ont provoqué chez les victimes.
- Nous créons une cellule d’aide urgente aux victimes (EVA) dans la zone de police Mons-Quévy, afin de garantir aux victimes un accueil adapté auprès d’agents spécialement formés pour faire face aux violences sexuelles et intrafamiliales.
- Nous ouvrons à Mons, en centre-ville, un centre multidisciplinaire de prise en charge des victimes de violences sexuelles (CPVS).
- Nous créons un point violet lors des festivités organisées par la ville, telles que le Doudou.
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Les victimes de méfaits restent souvent désemparées et à l’abandon. Elles restent aux prises avec leurs questions et angoisses. Pourquoi moi ? Suis-je quelque part responsable ? Le préjudice que j’ai subi me sera-t-il dédommagé ? Qu’est-ce qui anime l’auteur ? Ici, le travail du service d’aide aux victimes mérite déjà qu’on l’apprécie. Il doit encore être plus élaboré et peaufiné.
Dans la délinquance de rue, les sanctions par réparation sont importantes. Les auteurs de cette criminalité doivent être confrontés à leur victime, de sorte qu’ils puissent se rendre compte de ce qu’ils ont fait. Ils doivent aussi rembourser les dégâts, financièrement et par des peines de travaux. L’expérience au niveau international enseigne qu’une telle politique pénale, orientée sur la réparation, est de loin la plus efficiente.
Par rapport aux violences faites aux femmes, le fait de déposer plainte est souvent déjà un premier frein très important. La qualité de l’accueil qu’elles reçoivent est cruciale, et pour cela, il faut des agents spécialement formés. Pour lutter réellement contre ces violences, pour un accueil et une prise au sérieux des victimes, contre la banalisation et la minimisation. Chaque personne doit être respectée et chaque plainte doit être prise au sérieux.
Au sein de la zone de police de Bruxelles-Ixelles, une cellule d’aide urgente aux victimes (EVA) a été mise en place. Les victimes peuvent compter sur l’aide d’agents spécialement formés pour faire face aux violences sexuelles et intrafamiliales. Les victimes sont réellement prises au sérieux. En d'autres termes, leur histoire est réellement écoutée. Les agents en question disposent également des outils nécessaires pour leur apporter du soutien. Une nécessité absolue dans ce cas. Nous voulons appliquer cette bonne expérience sur notre territoire.
Les victimes de violence et de sexisme ont droit à une aide de qualité abordable. Le gouvernement Vivaldi a augmenté à neuf le nombre de centres de prise en charge des victimes de violences sexuelles, auxquels les victimes peuvent s’adresser pour un secours médical et psychologique, une enquête médico-légale, le dépôt d’une plainte et son suivi. Une bonne initiative, mais neuf centres pour toute la Belgique, c’est insuffisant. De plus, le centre le plus proche de Mons se trouve à Charleroi. C’est trop loin. Nous demandons un CPVS à Mons, pour que les victimes puissent bénéficier d’une aide d’urgence facilement et proche de chez elles.
Lors des festivités telles que le Doudou, nous voulons la mise en place de « points violets ». Déjà mis en place en Espagne, les « points violets » sont des lieux de prise en charge, d’information et de prévention contre les violences sexistes et sexuelles. Concrètement, lors d’événements festifs, une tente colorée en violet est visiblement installée au sein même du lieu et sert de point de prévention ou d’aide en cas de situation de violences sexistes. Tant le personnel de prévention que le personnel de sécurité sont formés pour faire face à toute demande d'aide, d'information ou de soutien. L'objectif est de traiter directement les cas de comportements sexistes, mais aussi de les prévenir, de soutenir les victimes et de faire en sorte que les auteurs rendent des comptes.
Dans la délinquance de rue, les sanctions par réparation sont importantes. Les auteurs de cette criminalité doivent être confrontés à leur victime, de sorte qu’ils puissent se rendre compte de ce qu’ils ont fait. Ils doivent aussi rembourser les dégâts, financièrement et par des peines de travaux. L’expérience au niveau international enseigne qu’une telle politique pénale, orientée sur la réparation, est de loin la plus efficiente.
Par rapport aux violences faites aux femmes, le fait de déposer plainte est souvent déjà un premier frein très important. La qualité de l’accueil qu’elles reçoivent est cruciale, et pour cela, il faut des agents spécialement formés. Pour lutter réellement contre ces violences, pour un accueil et une prise au sérieux des victimes, contre la banalisation et la minimisation. Chaque personne doit être respectée et chaque plainte doit être prise au sérieux.
Au sein de la zone de police de Bruxelles-Ixelles, une cellule d’aide urgente aux victimes (EVA) a été mise en place. Les victimes peuvent compter sur l’aide d’agents spécialement formés pour faire face aux violences sexuelles et intrafamiliales. Les victimes sont réellement prises au sérieux. En d'autres termes, leur histoire est réellement écoutée. Les agents en question disposent également des outils nécessaires pour leur apporter du soutien. Une nécessité absolue dans ce cas. Nous voulons appliquer cette bonne expérience sur notre territoire.
Les victimes de violence et de sexisme ont droit à une aide de qualité abordable. Le gouvernement Vivaldi a augmenté à neuf le nombre de centres de prise en charge des victimes de violences sexuelles, auxquels les victimes peuvent s’adresser pour un secours médical et psychologique, une enquête médico-légale, le dépôt d’une plainte et son suivi. Une bonne initiative, mais neuf centres pour toute la Belgique, c’est insuffisant. De plus, le centre le plus proche de Mons se trouve à Charleroi. C’est trop loin. Nous demandons un CPVS à Mons, pour que les victimes puissent bénéficier d’une aide d’urgence facilement et proche de chez elles.
Lors des festivités telles que le Doudou, nous voulons la mise en place de « points violets ». Déjà mis en place en Espagne, les « points violets » sont des lieux de prise en charge, d’information et de prévention contre les violences sexistes et sexuelles. Concrètement, lors d’événements festifs, une tente colorée en violet est visiblement installée au sein même du lieu et sert de point de prévention ou d’aide en cas de situation de violences sexistes. Tant le personnel de prévention que le personnel de sécurité sont formés pour faire face à toute demande d'aide, d'information ou de soutien. L'objectif est de traiter directement les cas de comportements sexistes, mais aussi de les prévenir, de soutenir les victimes et de faire en sorte que les auteurs rendent des comptes.
Cinq. Investir dans la justice sociale et la sécurité
- Nous sommes pour le refinancement de l’enseignement, le droit au travail et le renforcement de la sécurité sociale comme bases de la justice sociale.
- Nous mettons fin à la double morale des partis de droite qui prônent la concurrence impitoyable, la guerre, le racisme et le modèle égoïste du « moi avant tout », mais qui ne cesse de parler de « plus de sécurité ».
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La criminalité organisée est un miroir de la société. De plus en plus, la sécurité est ramenée à la répression. Pourtant, la prévention sociale est la principale façon de prévenir la criminalité. Il s’agit de garantir le droit au travail et au logement, de prévoir une sécurité sociale efficace et une justice sociale pour les larges couches de la population. Sous ses conditions pourra naître un sentiment global de sécurité et un sentiment de sécurité et de confiance pour l’avenir. Il deviendra alors plus difficile pour les criminels de recruter un réseau de petits lieutenants et de dealers parmi les exclus qui ne trouvent plus d’issue ou qui n’ont rien d’autre comme perspective que le gain rapide et facile d’argent.
Une large base collective de justice sociale et de sécurité, permettront à d’autres normes et valeurs d’éclore. On pourra enfin mettre un terme au deux poids, deux mesures qui d’un coté, prône la tolérance zéro et l’incarcération massive lorsqu’il s’agit de certaines formes de violence, mais laisse hors d’atteinte la violence de la guerre, des banquiers et de la télévision. Ce ne sera que lorsque la société ne tournera plus autour du rendement le plus élevé en faveur du « moi », autour de la guerre de tous contre tous et de la guerre tout court, que des valeurs comme la collaboration et la protection sociale, la solidarité et le respect, pourront prendre le dessus.
Refinancer l’enseignement, proposer du travail aux jeunes, lutter contre l’exclusion d’importants groupes de personnes : tout cela est nécessaire dans la lutte contre le crime. Il y a des partis qui réclament la sécurité, mais qui, dans le même temps, appliquent des politiques néolibérales comme les coupes d'austérité, les attaques sur droits sociaux ou les exclusions du chômage. C’est non seulement contre-productif, c’est également hypocrite.
Une large base collective de justice sociale et de sécurité, permettront à d’autres normes et valeurs d’éclore. On pourra enfin mettre un terme au deux poids, deux mesures qui d’un coté, prône la tolérance zéro et l’incarcération massive lorsqu’il s’agit de certaines formes de violence, mais laisse hors d’atteinte la violence de la guerre, des banquiers et de la télévision. Ce ne sera que lorsque la société ne tournera plus autour du rendement le plus élevé en faveur du « moi », autour de la guerre de tous contre tous et de la guerre tout court, que des valeurs comme la collaboration et la protection sociale, la solidarité et le respect, pourront prendre le dessus.
Refinancer l’enseignement, proposer du travail aux jeunes, lutter contre l’exclusion d’importants groupes de personnes : tout cela est nécessaire dans la lutte contre le crime. Il y a des partis qui réclament la sécurité, mais qui, dans le même temps, appliquent des politiques néolibérales comme les coupes d'austérité, les attaques sur droits sociaux ou les exclusions du chômage. C’est non seulement contre-productif, c’est également hypocrite.
Six. Garantir la sécurité sans éroder les droits démocratiques et sociaux
- Nous préférons une police de proximité suffisamment présente dans les quartiers et proches des gens, au système particulièrement onéreux des caméras de surveillance et des patrouilles « robocop » qui interviennent de manière ponctuelle sans connaissance du quartier.
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Depuis le début de la législature plus de 40 caméras ont été installées dans la commune de Mons, en plus des 28 déjà en service. Il y a ici évidemment des questions par rapport au respect des règles en matière de droit à la vie privée. Ces règles prescrivent que les autorités communales doivent prouver la nécessité et la proportionnalité des caméras. Or, on peut réellement s'interroger non seulement sur le respect de ces notions de « nécessité » et de « proportionnalité », mais également sur la question de leur efficacité.
Depuis les terribles attentats de Paris, on a en effet introduit toujours plus de ces outils de surveillance. On multiplie l’utilisation des appareils d’écoute. Cela met les droits démocratiques, et notamment le droit à la vie privée sous pression, mais avec peu de résultat. Par contre, dans le même temps, la police de proximité est de plus en plus sous pression. Connaître le quartier, connaître les gens, savoir ce qui se passe dans les quartiers, étouffer dans l’œuf les conflits possibles, voilà ce qui devrait être prioritaire. C’est la meilleure prévention. C’est beaucoup plus efficace qu’une caméra.
Depuis les terribles attentats de Paris, on a en effet introduit toujours plus de ces outils de surveillance. On multiplie l’utilisation des appareils d’écoute. Cela met les droits démocratiques, et notamment le droit à la vie privée sous pression, mais avec peu de résultat. Par contre, dans le même temps, la police de proximité est de plus en plus sous pression. Connaître le quartier, connaître les gens, savoir ce qui se passe dans les quartiers, étouffer dans l’œuf les conflits possibles, voilà ce qui devrait être prioritaire. C’est la meilleure prévention. C’est beaucoup plus efficace qu’une caméra.