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Une ville sans pauvreté

Une ville sans pauvreté

Aujourd’hui beaucoup de portes sont fermées et beaucoup de gens sont seuls face à leurs problèmes. Notre ville comporte un nombre important de personnes en grande précarité. Les Montois plaident pour plus d’accueil et d’accompagnement pour les SDF. Mais la pauvreté touche de plus en plus de gens. Les travailleurs et travailleuses ne sont pas à l’abri de la pauvreté. Si on veut combattre la pauvreté, il faut garantir le droit au logement, au travail, aux soins de santé, à l’enseignement et à l’épanouissement pour tous et toutes.

Si les habitants sont plus forts, la ville le sera aussi. C’est pourquoi la lutte contre la pauvreté traverse aussi tous les autres points de ce programme. Mais nous voulons aussi des mesures spécifiques. Nous voulons des maisons de quartier accessibles dans tous les quartiers de la ville. Que le rôle du CPAS soit bien d’assurer la garantie des droits fondamentaux. Nous voulons des services communaux accessibles, à la portée de tous et à l’écoute des citoyens, et des droits accordés automatiquement. Nous voulons plus d’aide pour les personnes sans abri au lieu d’une politique répressive. En résumé, notre objectif est de lutter contre la pauvreté et non contre les pauvres.

Ce que nous voulons :

  • Un. Une maison de quartier dans chaque quartier

    • Nous voulons créer deux fois plus de maisons de quartier dans chaque quartier. Une maison de quartier par 7.000 habitants soit 14 sur notre territoire. La maison de quartier aura pour tâche d’assurer un ensemble de services facilement accessibles.
    • La maison de quartier apportera son aide à tout citoyen qui est confronté à des problèmes d’ordre administratif. De manière conviviale, autour d’une tasse de café ou de thé, les citoyens seront écoutés et aidés à régler et remplir leurs papiers et documents officiels, à éplucher leur facture d’énergie et à résoudre d’autres problèmes.
    • La maison de quartier proposera une guidance budgétaire, professionnelle et un accompagnement en matière de logement. Elle offrira également un encadrement pour la résolution de problèmes liés aux dettes d’énergie et d’eau, une assistance en matière d’enseignement et d’éducation.
    • Des visites à domicile et un travail de proximité seront organisés afin d’informer les habitants et les inviter à se tourner vers la maison de quartier.
    • A côté de l’aide sociale nous organiserons avec la population du quartier des activités diverses pour permettre aux habitants de se rencontrer. Ainsi les quartiers redeviendront des lieux de vie.
  • Deux. Le CPAS doit garantir les droits fondamentaux.

    • La responsabilité du CPAS est de garantir une vie conforme à la dignité humaine à tous ceux qui séjournent sur le territoire de la ville. Le CPAS doit assurer l’exécution de la politique sociale au niveau local en partenariat avec le large secteur associatif.
    • Toute personne nécessitant une aide doit pouvoir s’adresser au CPAS et se voir offrir un accompagnement, basé sur la garantie des droits sociaux fondamentaux de chacun.
    • De manière pro-active le CPAS vérifie pour chaque citoyen quels sont les droits et allocations sociales auxquels il peut prétendre.
    • Le revenu d’intégration doit être garanti à toute personne dont le revenu (familial) est inférieur au seuil européen de pauvreté.
    • La ville doit mettre en place un projet pilote d’augmentation inconditionnelle du revenu d’intégration au-dessus du seuil européen de pauvreté, et ainsi lancer un signal fort à l’intention du gouvernement fédéral pour relever toutes les allocations au-dessus du seuil de pauvreté.
  • Trois. Une aide qui facilite l’octroi des droits

    • Nous voulons mettre en place une organisation qui assure l’octroi automatique des différents droits. Ce qui peut se faire assez facilement en ligne.
    • Application du principe “only once” : une fois le document déposé, il pourra être réutilisé dans le cadre d’autres demandes. Ce qui simplifiera les choses non seulement pour le citoyen, mais aussi pour l’administration.
    • Nous arrêtons la politique de sanction au CPAS, chaque personne a droit au revenu minimum d’existence.
    • Une inscription pour un logement social ou une demande d’aide au CPAS peut être introduite via la maison de quartier.
    • A la maison de quartier des ordinateurs et du Wifi sont à disposition pour que les personnes puissent être aidées dans des démarches administratives ou pour faire des recherches d’emploi.
  • Quatre. Un toit, un droit. Une ville zéro sans abris

    • Nous voulons organiser tout au long de l’année un accueil des sans-abris. L’accueil doit rester accessible sans condition ni plafond, de jour comme de nuit. Aucune personne ne devrait dormir dehors dans notre ville. Le nombre de places d’accueil doit être augmenté par rapport aux besoins. Le dispositif hivernal devrait être ouvert aussi en été si nécessaire.
    • Dès qu’une personne se présente aux services d’accueil d’urgence on devrait beaucoup plus rapidement proposer un logement. Les projets tel que housing first et le relogement hivernal doivent aider à réaliser ses objectifs.
    • Le nombre de logements d’insertion disponibles pendant 3 à 6 mois pour des personnes en cas de force majeure (violence faite aux femmes, incendie, insalubrité, …) devrait être revu à la hausse.
    • Nous proposons que la ville mène un projet pilote pour accueillir des personnes pour qui le logement individuel n’est pas une solution.
    • Création d’une commission communale de recours ultime de prévention des expulsions domiciliaires. Elle peut être saisie par le propriétaire dès 2 mois de retard de loyer. Elle peut proposer un accompagnement social aux personnes menacées d’expulsion ou organiser un relogement.
    • Suppression du règlement mendicité. Pas de politique répressive envers les personnes très précarisées.
  • Cinq. Une nourriture saine et pas chère à la portée de tous

    • Création d’un restaurant social dans chaque quartier avec un menu sain et de qualité pour 5 €.
    • Encourager et développer des vergers et jardin collectifs.
    • Développer des épiceries sociales.
    • Accès aux colis alimentaires plus souple.
    • Offrir un repas chaud, sain, de qualité et gratuit sur le temps de midi dans les cantines scolaires.