À Mons comme ailleurs, plusieurs délégations du PTB ont rejoint les travailleurs et travailleuses dans la rue pour entendre et soutenir leurs revendications ! Nous avons rencontrés des travailleurs de la Région Wallonne, de la Province, de H&M Logistics à Ghlin, de la société Air Liquide et de NGK Ceramics. Une délégation s'est également rendue au barrage des gilets jaunes de Hensies pour les soutenir dans leur combat.
Parmi les revendications, tous sont unanimes sur les réformes des pensions. Et un slogan en ressort : À 67 ans, tous les métiers sont pénibles ! Voilà qui devrait faciliter les négociations sur la pénibilité des métiers du secteur privé, qui n'aboutissent à rien de concret. Encore faudrait-il écouter les travailleurs(euses).
Certains secteurs ont également leurs revendications propres, comme à la Province où Clémence (prénom d'emprunt) est poussée à prendre ses congés et ses heures de récupération. Mais le travail doit quand même être fait. Si elle ne les prend pas, elle les perd, au total bénéfice de l'administration Provinciale. Ces mêmes travailleurs n'auront, dès l'an prochain, plus de primes de fin d'année. Quand on sait combien les politiciens des partis traditionnels touchent, et gagnent en "parachute doré", c'est une honte !
Le pouvoir d'achat est également au centre de leurs préoccupations. On nous sert à toutes les sauces que le pouvoir d'achat est plus élevé maintenant qu'il y a quelques dizaines d'années, mais comment se fait-il que personne ne le ressente ?! Comment se fait-il que la précarité gagne du terrain ? Comment se fait-il qu'il y ait toujours autant de familles qui ont du mal à joindre les deux bouts ? Et surtout, comment fait-on pour ne pas trouver d'argent pour les services publics mais qu'on verse des millions de primes, allocations, parachutes dorés, etc. à nos élus traditionnels ?